QUI SOMMES NOUS ?

LES DÉBUTS

En 2001, à 26 ans, Gérald DEMEYER, président fondateur d'ASSURMEYER, perçoit l’émergence d’un nouveau besoin : se brosser les dents en dehors du domicile, en lien avec l’essor de la
restauration hors domicile (RHD).

S'inspirant du concept de mobilier urbain dédié aux toilettes publiques, tel que la
Sanisette inventée par Jean Claude Decaux, il invente un mobilier urbain dédié à l’hygiène dentaire — une première mondiale — et fonde l’association Point Dentaire pour développer cette innovation sociale en France. (cf. article de presse)

Bien que les Français aient rapidement manifesté un réel intérêt pour cette idée — 61 % d'entre eux exprimaient déjà à l’époque leur souhait de conserver leurs dents naturelles toute leur vie, tandis que 73 % manifestaient le besoin de pouvoir se brosser les dents n'importe où et n'importe quand 1 — le projet a dû faire face à de nombreux obstacles, notamment dus à l’opposition d’un concurrent très influent dans le secteur dentaire hexagonal.

Ces difficultés ont finalement contraint l’association Point Dentaire à renoncer au déploiement de ce mobilier urbain sur le territoire français.

LE RETARD DE LA FRANCE EN PRÉVENTION DENTAIRE

En 2025, la conférence nationale de santé
(CNS) a adopté un rapport sur le dentaire, formulant 44 recommandations. Les auteurs de ce rapport ont conclu que des acteurs de première ligne en santé orale (sont) peu nombreux en France, et qu' " il est urgent de définir une stratégie nationale de santé orale ", en appelant notamment " à favoriser le déploiement de programmes de prévention et/ou promotion de la santé orale au plus près des populations " (Recommandation 10). Cette urgence est d'autant plus marquée que l'Etat s'est engagé, dès 2023, à agir en ce sens dans le cadre de la Stratégie et plan d’action mondiaux pour la santé bucco-dentaire 2023–2030.

C’est dans ce contexte que l’idée d'un nouveau modèle économique a pris forme dans l’esprit de Gérald Demeyer, fort de son expérience avec l'association Point Dentaire, et de son expertise acquise depuis 2014 dans le secteur de l'assurance.

DE L'ENGAGEMENT ASSOCIATIF À LA NAISSANCE D'ASSURMEYER

Amorcée à Lille, ASSURMEYER repose sur un modèle économique disruptif à la fois dans le secteur dentaire et celui de l'assurance.

L'idée ? Réinventer les modèles des marchés de la prévention dentaire primaire et du courtage en assurance de proximité afin de créer un cercle vertueux gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes.

LE CONTEXTE DENTAIRE & ASSURANTIEL EN FRANCE

À ce jour, plus de 83 % des soins dentaires consommés dans l'Hexagone sont financés, dans le cadre du
tiers payant, par l'intermédiaire de l’Assurance Maladie (39.3%) et des assureurs (Sociétés d'assurance, Mutuelles, Institutions de prévoyance), via le marché de la complémentaire santé (43.9%).

Avec la réforme du  reste à charge zéro (RAC 0), en vigueur depuis le 1er janvier 2020, les soins prothétiques du 
panier 100% santé dentaire sont entièrement gratuits, sachant que l'ensemble des soins conservateurs au tarif opposable sont déjà gratuits, depuis la première convention dentaire nationale signée en 1971, pour tous les bénéficiaires d'une complémentaire santé. 2

Cependant, malgré cette gratuité, les chiffres parlent d’eux-mêmes :

- entre
2000 et 2023, le chiffre d'affaires des chirurgiens-dentistes a plus que doublé en France, atteignant aujourd'hui près de 15,5 milliards €, dont plus de 7 milliards € uniquement pour la vente de prothèses dentaires, sachant que la durée de vie d'une prothèse oscille entre 5 et 15 ans.

En d'autres termes, les (assurés) Français sont aujourd'hui enfermés dans un cercle vicieux de restauration dentaire à vie, qui coûte chaque année plusieurs milliards € à la solidarité nationale (Assurance Maladie Obligatoire), aux assureurs via le marché des complémentaires santé ...
et donc aux Français, alors que les maladies bucco-dentaires sont en grande partie évitables avec des moyens simples et efficaces.

Cela prouve, si c'était nécessaire, que les solutions préventives développées jusqu'à présent en France, notamment celles intégrées au programme M’T dents 3, sont obsolètes ou inefficaces à long terme. Et ce, malgré un budget annuel de près de
100 millions € confié chaque année par les (contribuables) Français à l'Assurance Maladie pour financer ces solutions.

M'T DENTS : VRAIE OU FAUSSE BONNE IDÉE ?

Le programme M’T dents repose avant tout sur des conseils de prévention primaire et un examen bucco-dentaire (EBD) effectué chez un dentiste libéral ou dans un centre dentaire. Par conséquent, si une personne éligible ne se rend pas dans un cabinet dentaire, ce programme devient, par définition, inutile.

Le véritable enjeu aujourd’hui en France, vu que le nombre de personnes atteintes de maladies bucco-dentaires ne cesse d'augmenter depuis la création de M'T dents, n’est donc plus de déverser chaque année des dizaines de millions d’euros d’argent public dans les solutions d'un programme qui ne fonctionnent que si le bénéficiaire franchit la porte d’un cabinet. Il s’agit plutôt d’investir dans des solutions incitatives réellement efficaces en dehors des cabinets dentaires, capables de garantir que les personnes concernées se rendent au moins 1 fois par an chez un chirurgien-dentiste à titre préventif.

Ce constat est d’autant plus vrai que, même sans le programme M’T dents, les consultations de contrôle, les dépistages et les soins dentaires conservateurs sont déjà gratuits en France pour toute personne couverte par une complémentaire santé. 2

NE PAS CONFONDRE INVESTIR ET DÉPENSER EN PRÉVENTION

Bien que la santé bucco-dentaire soit considérée
depuis 1986 comme un " Enjeu majeur de santé publique " en France, et que " L’ambition des pouvoirs publics et de l’Assurance Maladie est de passer d’une approche curative à une approche préventive des soins dentaires en vue de diminuer durablement le recours de la population aux actes prothétiques et implantaires ", il est important de rappeler que les mots ont un sens, et qu'il est incohérent de prétendre poursuivre un objectif depuis plus de 30 ans tout en finançant une stratégie qui, en réalité, l’empêche d’être atteint.

Autrement dit, l'Etat, les dirigeants de l'Assurance Maladie et les représentants des complémentaires santé ne peuvent pas prétendre
investir dans la prévention bucco-dentaire, sans consacrer de véritables moyens financiers à la prévention primaire.

En effet, une stratégie de prévention dentaire efficace repose sur deux types d’actions, à la fois complémentaires et fondamentalement distinctes :

-D'une part, les investissements préventifs de niveau primaire, axés notamment sur la promotion de la santé bucco-dentaire ;

-D'autre part, les dépenses préventives des niveaux secondaire et tertiaire, qui relèvent entièrement des soins dentaires curatifs.  

La confusion persistante au sein de la direction générale de la santé
(DGS), de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) et de l'Union Nationale des Organismes Complémentaire d'Assurance Maladie (UNOCAM) entre ces deux approches explique en grande partie le retard flagrant de la France en matière d'hygiène dentaire, ainsi qu'un gaspillage important d'argent public dans le secteur dentaire, puisque les consultations et soins offerts gratuitement dans le cadre du programme M'T dents font doublon avec des prestations identiques, remboursés intégralement en temps normal sans reste à charge par l’Assurance Maladie (remboursement Sécu) et les complémentaires santé (remboursement Mutuelle) dans le cadre des contrats dits " Responsables et Solidaires ".

Ces contrats,
créés en 2004, imposent aux assureurs qui vendent des complémentaires santé en France une stricte égalité de traitement entre les assurés couverts par un même contrat, selon le principe : " à primes égales, prestations égales ". Aucune discrimination n'est donc permise en matière de complémentaire santé Responsables et Solidaires qui représente la plupart des contrats vendus dans l'Hexagone.

Pour illustrer cette confusion et ces doublons, prenons l'exemple du nouvel objectif de futures " Générations sans carie " inscrit dans la dernière
Convention nationale des chirurgiens-dentistes 2023-2028. Depuis le 1er avril 2025, les pouvoirs publics obligent les complémentaires santé à offrir gratuitement, aux côtés de l’Assurance Maladie, une consultation de contrôle annuelle et les soins conservateurs nécessaires pour tous leurs assurés âgés de 3 à 24 ans, ainsi que pour les femmes enceintes à partir du 4ème mois de grossesse. 4

Le problème, c'est que cette prise en charge intégrale est en réalité déjà en place — et obligatoire depuis les premières conventions dentaires nationales signées
à partir de 1971 — pour l'ensemble des Français bénéficiant d'une complémentaire santé couvrant le ticket modérateur (TM) 5, soit quasiment 100% de la population aujourd'hui. 2

Cette situation illustre à quel point, pour éradiquer efficacement les maladies bucco-dentaires sur le territoire national, un immense travail de pédagogie reste à mener sur le fonctionnement du système de remboursement des soins dentaires en France, y compris auprès de ceux qui sont censés défendre et protéger au mieux les intérêts de l'Assurance Maladie, des complémentaires santé, et, au final, ceux des (contribuables & assurés) Français.

D'ailleurs, l'association LA DENT BLEUE, créée par des patients
victimes du secteur dentaire, résume parfaitement bien ce contexte français et cette confusion dans sa note de position de 2024 en ces termes :

" Le secteur dentaire français souffre d’un sous-investissement en prévention dentaire primaire et du manque d’efficacité des campagnes engagées jusqu’à présent (les injonctions et discours moralisateurs ne touchent pas leur cible, comme en attestent les nombreux étudiants qui n’appliquent pas, une fois autonomes, les recommandations acquises pendant leur scolarité). Il est par ailleurs fréquent de confondre les investissements préventifs de niveau primaire (éducation, information, coaching, etc.), avec les dépenses préventives de niveaux secondaire et tertiaire (soins dentaires). Or, les investissements manquent aujourd'hui en France, alors que les dépenses en soins dentaires se sont accrues, surtout pour les prothèses. Sans investissements en prévention dentaire primaire, les dépenses en prévention secondaire et tertiaire sont assurées de se développer chaque année. "
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Un constat qui fait désormais l'objet de la Recommandation 11 du rapport de la CNS.

NOS OBJECTIFS

1. Investir sur le marché de la prévention dentaire primaire pour réduire de manière significative les dépenses de santé curatives liées aux maladies bucco-dentaires et les maladies non transmissibles (MNT) associées 6 à l'aide de solutions préventives pertinentes et efficaces.

Notre priorité est de lutter contre
les inégalités en santé orale en agissant d'abord auprès des adultes, car la non-observance des règles élémentaires d'hygiène dentaire a des conséquences graves et permanentes sur eux, mais également sur le comportement préventif de leurs enfants.

2. Investir sur le marché du courtage en assurance pour offrir constamment des solutions d'assurance financièrement accessibles et compétitives en santé, prévoyance, auto, habitation ... grâce aux économies générées par la prévention.

UNE AMBITION MONDIALE

Après avoir consolidé ses bases en France, ASSURMEYER entend s’étendre à l’international en alignant son développement sur le
Plan d’action mondial pour la santé bucco-dentaire (2023-2030), qui met en avant l’importance de développer une stratégie de prévention dentaire efficace dans le monde entier afin de réduire durablement les " Coûts sociaux, économiques et environnementaux des problèmes de santé bucco-dentaire. ".

1. Étude GSK SGP/Ifop réalisée en mai 2008 auprès d'un échantillon de 1028 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
2. Depuis la création du ticket modérateur (TM), dont le terme est apparu pour la première lors des discussions parlementaires en préparation de la
loi du 5 avril 1928 sur les assurances sociales, et la première convention dentaire nationale signée en 1971 qui encadre et plafonne les tarifs des chirurgiens-dentistes en France, les gouvernements et parlementaires successifs ont progressivement voté des réformes qui permettent aujourd'hui à tous les assurés français d'accéder aux soins dentaires sans avoir à payer de dépenses directes, avec comme point culminant la réforme 100% santé dentaire. Concrètement, que ce soit pour des consultations chez un chirurgien-dentiste ou des soins dentaires conservateurs ou prothétiques, toutes ces prestations médicales sont majoritairement gratuites à ce jour en France, car elles sont remboursées intégralement (sans reste à charge) par l'Assurance Maladie (communément appelée la Sécu) et les assureurs par l'intermédiaire du marché de la complémentaire santé (communément appelée la Mutuelle), qui couvre aujourd'hui 96% de la population française, et même 100% avec la complémentaire santé solidaire (ex CMU-C). À noter que le Tiers payant intégral (TPI) est en cours de généralisation pour l'ensemble de la population, grâce au déploiement de solutions logicielles permettant " la dispense d'avance de frais en 3 clics ", comme l'indique un communiqué de presse de toutes les parties prenantes à ce projet. Il faut savoir que dans le cadre des obligations nées de l'article 83 de la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016, l' inter AMC met à la disposition des professionnels de santé, dont les chirurgiens-dentistes, le service TIERS PAYANT complémentaire pour qu'ils puissent proposer le TPI à tous leurs patient(e)s, sachant que ce TPI est obligatoire depuis le 1er janvier 2022 pour tous les soins dentaires du panier 100% santé (cf. Loi 2020-1576 du 14 décembre 2020).
3. Le programme M'T dents est une solution préventive en 2 parties : une première partie, le volet prévention primaire, qui sont des actions de communication et d'éducation effectuées dans le cadre d'appels d'offres publics de prévention dentaire lancés chaque année par l'Assurance Maladie pour faire connaître auprès des publics cibles, que sont les jeunes de 3 à 24 ans et les femmes enceintes, la seconde partie, le volet prévention secondaire, que sont
les dépistages et soins dentaires offerts gratuitement.
4. L'examen bucco-dentaire (EBD) est désormais annualisé sous le slogan "
M'T dents tous les ans ! ", accompagné d'un Guide de l'examen bucco-dentaire conçu par le Conseil national professionnel des chirurgiens-dentistes (CNP-CD).
5. Pour illustrer concrètement cette réalité française, prenons un exemple : Samy, 35 ans, consulte chaque année son chirurgien-dentiste habituel (traitant) pour
un contrôle de routine. En tant que résident français, il est obligatoirement couvert par un organisme de Sécurité sociale pour son Assurance Maladie (réforme Puma en vigueur depuis le 1er janvier 2016), et il a souscrit une complémentaire santé qui lui rembourse automatiquement le TM. Du coup, sa consultation de contrôle ainsi que d'éventuels soins conservateurs (comme le traitement d'une carie) lui seront intégralement remboursés à chaque fois à 100% sans reste à charge : 60 % par l'Assurance Maladie et 40 % par sa complémentaire à ce jour. Poursuivons avec sa famille : Samy est marié à Brigitte, 40 ans, et tous deux ont trois enfants de 8, 12 et 17 ans. Toute la famille consulte chaque année leur chirurgien-dentiste pour un suivi et dépistage régulier d'une éventuelle maladie bucco-dentaire. Là encore, leurs consultations et leurs éventuels soins conservateurs seront intégralement remboursés par l'Assurance Maladie et la complémentaire santé qui couvre toute la famille. Autrement dit, sans le programme M'T dents, Samy et Brigitte sont intégralement remboursés pour le suivi préventif et les soins dentaires conservateurs de leurs enfants si besoin. Sans parler qu'aujourd'hui, même les soins prothétiques du panier 100% santé dentaire sont désormais remboursés intégralement sans reste à charge par le tandem AMO-AMC.
6. Plusieurs études confirment une association bidirectionnelle entre les maladies bucco-dentaires, notamment la carie dentaire et les maladies parodontales, et les maladies systémiques non transmissibles (MNT). Parmi ces MNT, on compte : différents types de cancer, le diabète sucré, les maladies cardiovasculaires, la dépression, les affections neurodégénératives, les maladies rhumatismales, les maladies inflammatoires de l'intestin, l'obésité, l'asthme etc. (liste non exhaustive). Plus d'infos : Diagramme de la santé du corps humain conçu par la FDI avec le soutien de Colgate : https://whole-body-health.fdiworlddental.org/fr/